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Penser les vrais risques du XXIé siècle

| Le Monde Diplomatique

Le concept d’« Europe de la défense » est en train de progresser dans le discours politique et dans les esprits. En France, l’idée de construire une défense propre à l’Europe semble avoir de plus en plus de partisans. Tout se passe comme si les divergences entre Européens pendant la crise du Golfe et le transfert de quelques dizaines de milliers de soldats américains d’Europe en Arabie Saoudite avaient ranimé le fantasme d’« États-Unis d’Europe » pouvant agir dans le monde avec autant de force et de détermination que les États-Unis d’Amérique.



Les transformations idéologiques et institutionnelles à la fin du XXé siècle

| Fédération Mondiale des Associations pour les Nations Unies

Depuis le milieu des années 80, le monde est entré dans un processus de transformation rapide profond, nouveau et aux manifestations spectaculaires : changement de régime dans les pays communistes, en URSS et en Europe de l’Est, Réunification allemande, développement et renforcement de la Communauté Européenne, processus de réduction des armements, crise et guerre du Golfe, etc. Nous assistons à un ébranlement des institutions et des idéologies (communisme, anticommunisme, une certaine conception du rôle de l’État Nation et du système hégémonique existant. etc.) qui soutenaient ces institutions, ce qui remet en question beaucoup de certitudes.



From « arms control » into a world security system

| International Social Science Journal

The encouraging developments in East-West relations and in certain regions, are not transforming the world into a conflict free place.
Progress towards a more peaceful, free and just world requires a better understanding of the causes of conflicts, and the ways of terminating and preventing them. The difficult transformation from « arms control » into a « world security system.



L’évolution difficile de la « maîtrise des armements » vers un « système mondial de sécurité »

| Revue Internationale des Sciences Sociales

L« maîtrise des armements » (traduction approximative de l’anglais arms control) est le régime dans lequel, tout en maintenant une force militaire considérable, on négocie entre adversaires potentiels des limitations quantitatives et qualitatives des armements (avec pour conséquence l’acceptation de fournir des informations et d’en accepter la vérification).

Ce régime est une invention de l’ère nucléaire. Il a été mis en pratique à partir des années soixante entre les États-Unis et l’URSS, avec pour objectifs essentiels d’éviter ou de surmonter les « crises » éventuelles, et de réglementer la course aux armements. Aucun autre pays ne s’est, ou n’a été, associé à ce régime jusqu’en 1985. En revanche, depuis cette date, les accords de réduction des armements et d’établissement de mesures de confiance négociés dans le cadre ou à la suite de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) ont impliqué dans la maîtrise des armements l’ensemble des pays européens.



Menaces: entre imaginaire et réel...

| Le Trimestre du Monde

La menace à l’Est ayant disparu — ou étant en tout cas en train de disparaître —, l’Occident, « privé d’ennemi », s’est mis à la recherche de ce qu’il devait craindre désormais.

Il n’est guère surprenant que la compétition soit grande pour proposer l’adoption de nouvelles menaces, ou mieux d’une seule. Chacun sait que c’est en fonction de la reconnaissance officielle d’une menace que se définit l’identité collective, que s’organise la défense, que s’élaborent idéologies et institutions. Quarante ans d’anticommunisme avaient ainsi donné au « monde libre » ses certitudes, sa course aux armements, ses alliances, sa cohésion. Que va-t-il devenir sans cela ?



Une « realpolitik » au service de quel ordre international ?

| Le Monde Diplomatique

Les dirigeants des grands pays occidentaux et M. Mikhaïl Gorbatchev répètent ensemble que c’est le Conseil de sécurité des Nations unies qui définit le droit international, et que c’est seulement en fonction de ses décisions qu’il sera possible d’agir pour résoudre la crise du Golfe. Aucune voix ne s’élève pour s’opposer à ces déclarations, et l’on peut s’émerveiller de cette unanimité, si l’on songe au mépris dans lequel l’ONU était tenue il y a quelques années. Nous sommes donc en présence d’un phénomène important, caractérisé par l’accord des cinq membres permanents du Conseil de sécurité et par le soutien qu’ils ont reçu, à quelques rares exceptions près, de l’ensemble de la communauté internationale pour mettre en œuvre les articles 41 et 42 de la Charte, condamner l’agression, décréter le blocus de l’Irak, autoriser implicitement l’emploi de la force.



Les nouveaux risques obligent à repenser les stratégies occidentales

| Le Monde Diplomatique

Tandis que progressent les négociations sur le désarmement entre l’Est et l’Ouest, il y a tout lieu de penser que les ventes d’armes au tiers-monde – et pas seulement à l’Irak, aujourd’hui objet de scandale – vont encore s’intensifier. De nouvelles tensions seraient alors à craindre. Devant les risques proprement cataclysmiques menaçant désormais la planète, Maurice Bertrand poursuit sa réflexion sur l’aménagement d’un système de sécurité mondiale et suggère une réorientation des stratégies occidentales.



The recruitment policy of united nations staff

| UNITAR

There is no doubt that the United Nations ought to have a recruitment policy for its Secretariat. A coherent set of methods is needed to secure ‘the highest standards of efficiency, competence, and integrity’, as stipulated in the Charter itself, while at the same time paying due regard to the need to recruit ‘on as wide a geographical basis as possible’. Unfortunately, no such policy exists. The influences working against the establishment of one are so powerful that it is surprising that some progress could still have been achieved. This recent progress, although modest and moreover severely compromised by the financial crisis besetting the Organisation, is a paradoxical development that calls for some explanation.



Les dangers d’une « communauté de sécurité » du nord contre le sud

| Le Monde Diplomatique

Pour chaotique qu’elle soit, la nouvelle donne à l’Est modifie sensiblement le débat stratégique. Une chance se présente de définir une conception de la sécurité mondiale fondée sur la prévention des risques, à condition toutefois que ne soit pas mis en place un système dirigé contre les pays du Sud. Encore faut-il que les bouleversements, en URSS notamment, ne débouchent pas sur une anarchie généralisée qui rendrait difficile l’invention d’un projet réformiste international.